Ne cliquez pas, vous risquez de le regretter.
- Le regretter ? Pourquoi ?
- Tu le sais aussi bien que moi.
- Non, éclaire-moi, tu es incompréhensible.
- Et bien, ce n’est pas à toi que je me suis adressée mais aux lecteurs.
- C’est la seule excuse que tu as trouvée ?
- Ce n’est pas ton problème.
- Non, c’est juste que si je ne comprends pas, même en étant dans ta tête, le lecteur risque de ne pas comprendre non plus.
- C’est peut-être pour cette raison que je leur ai demandés de ne pas cliquer.
- C’est-à-dire ?
- C’est à dire que, quand tu trouve l’opportunité, tu viens me casser les pieds.
- Et alors ? C’est toi qui m’appelle !
- T’as pas de téléphone comment veux-tu que je t’appelle ?
- Tu m’as très bien compris.
- D’ailleurs, qu’est-ce que tu fous là ?
- Je viens de te le dire, tu m’as appelé.
- Je ne me souviens pas de t’avoir appelé.
- Ton subconscient.
- Tu arrête maintenant, tu me fatigue.
- Tu le sens ?
- Oui, dans tout mon corps.
- C’est que je suis donc réel !
- Non, t’es dans ma tête, c’est tout.
- Dans ta tête, mais pourquoi cela signifierait que je ne suis pas réel ?
- Parce que les deux sont incompatibles.
- Je peux te poser une question ?
- Non.
- Comment tu fais pour savoir quand c’est moi qui te parle ?
- Je sais que tu l’avais remarqué.
- Comment ne pas le remarquer ?
- Et bien, parce que je me connais bien. Je sais que certaines pensées ne proviennent pas de moi.
- Mais comment se fait-il que tu me repousse à ce point, alors que tu as besoin de moi ?
- Non, je n’ai CERTAINEMENT pas besoin de toi.
- Pourquoi dans ce cas tu écris nos dialogue ?
- Je me sens obligée.
- Ah oui, tu vas encore dire que je te force à écrire ?
- Je pense oui.
- Non, tu as simplement envie de montrer à "tes lecteurs" que tu n’es pas toute seule.
- Aussi, oui.
- D’habitude, je te trouve plus bavarde.
- Et bien, pas aujourd’hui.
- Aime-moi, je ne te décevrais pas.
- Non.
- Tu serais tellement heureuse.
- Non, j’aurais ce que j’ai toujours souhaité, mais je ne serais pas heureuse.
- Tu connais bien le système dis donc.
- Oui, et tu le sais aussi bien que moi.
- J’attendrais.