Les choses que je sais.

Trafique d'organe.

Et si on jouait ?
A quoi ?
A discuter.
En quoi est-ce un jeu ?
En quoi çà ne le serait pas ?
Je sais pas, y’a plus gai comme jeu.
Donc tu as envie de jouer ?
Ce n’est pas ce que j’ai dis.
Non, mais tu l’as pensé.
T’en sais rien.
Qui sait ?
Arrête.
Arrête quoi ?
De m’embrouiller.
Je t’embrouille pas, c’est toi qui m’écoute.
Oui, mais tu parles tout le temps, comment veux-tu que je ne t’écoute pas ?
Et bien, disons que tu as le choix.
Et si je ne l’avais pas en réalité ?
Peut-être bien.
Alors, je dois m’en aller ?
Non.
Ah ! Mais ne disais-tu pas le contraire ?
Non, je veux que tu te taise simplement.
Si je reste, tu sais que çà ne sera pas possible.
Je sais.
Alors pourquoi me demande-tu une chose pareil ?
Cela ne coûte rien d’essayer.
Je suis ton ami, tu sais.
Je ne sais pas.
Pourquoi tu en doute ?
Parce que tu n’est pas fiable.
Mais qui te dis que je ne suis pas fiable ?
Car on me l’avait dit.
Entre voir et croire il y a une différence.
Où est le rapport ?
Il n’y en a pas, je profitais du moment.
Quel moment ?
Le moment où tu me laisse m’exprimer !
Tu n’en n’as pas le droit, tu le sais bien.
Oui, mais étant donné que je suis désormais dans ta tête, j’ai tous les droit ! Et personne ne sera là pour le confirmer, appart toi.